La vie et l’activité économique reprennent doucement. La cave coopérative créée en 1941 supprime aux viticulteurs les soucis de vinification, de conservation et de commercialisation de leurs vins.
Sous l’impulsion de Léon Nourrit, la Compagnie du Bas-Rhône créé une branche de canalisation permettant d’irriguer les vignes. La situation économique de Saint-Christol et de ses habitants s’améliore malgré l’hiver 1956 au cours duquel les vignes et les oliviers bicentenaires vont geler.
La construction de l’église, interrompue en 1872, reprend en 1952. Le clocher est édifié et agrémenté de deux magnifiques cloches prénommées "Élisabeth" et "Thérèse".
A Saint-Christol, l’esprit de la fête est déjà présent. On abandonne les plans de charrettes destinées à contenir la fougue des taureaux et l’on construit de véritables arènes. Elles seront inaugurées lors de la fête votive de 1960.
La mécanisation apporte des progrès considérables mais aussi des changements de mode de vie. On remplace les chevaux par les tracteurs. Les véhicules automobiles, les camions et les bus mettent à mal le chemin de fer.
La ligne Montpellier-Alès est abandonnée, la gare de Saint-Christol va fermer. Le dernier train de voyageurs passera à Saint-Christol le 17 janvier 1970. Le trafic restera ouvert aux marchandises encore quelque temps mais la voie sera finalement déposée en 1980.