Les traditions camarguaises font partie intégrante de notre pays. Aboutissement d’un long travail de sélection, le taureau fait l’objet d’un véritable culte. Il est au centre de toutes les fêtes populaires appelées chez nous fêtes votives. Les courses camarguaises en sont les principales attractions. Vues de l’extérieur comme une sorte de jeu, entre les raseteurs et les taureaux, elles sont reconnues comme un sport à travers la Fédération Française des Courses Camarguaises. Les raseteurs vêtus de blanc doivent enlever les attributs (cocardes et ficelles) placés autour des cornes des taureaux. Les taureaux les plus vaillants sont appelés cocardiers et ont leurs noms en haut de l’affiche.
En Camargue, le taureau vit en semi-liberté et reste un véritable mythe. Il est vénéré y compris après sa mort. Les taureaux de renom sont enterrés debout et leurs tombes sont situées pour la plupart sur les terres de leur naissance. Certains sont même statufiés !
Portés par le comité des fêtes de Vérargues, ces trois jours de fête sont l’occasion de se retrouver autour des festivités taurines, de concours de pétanque et des animations musicales.
Au programme manifestations taurines (abrivado, bandido), courses camarguaises, concours de pétanque, animations musicales et bonne ambiance garantie.
Typique du midi, la course camarguaise est un jeu taurin sans mise à mort qui se déroule dans les arènes. Le but du raseteur (tout vétu de blanc) est d’attraper à main nue la cocarde, les glands ou autres ficelles accrochés aux cornes d’un taureau.
L’abrivado est une pratique très ancienne qui consistait à conduire les taureaux des pâturages aux arènes dans lesquelles les bêtes devaient participer à des courses camarguaises. Une escorte de cavaliers accompagnait les taureaux (bioù en provençal) afin d’assurer leur sécurité. Malgré l’apparition des camions de transport, cette tradition a perduré et s’est transformée. De nos jours, les abrivados sont organisées pour les fêtes et participent au folklore du village.
La bandido est le trajet inverse, à vive allure et marque la fin des manifestations
L’Encierro vient d’un mot d’origine espagnole qui se traduit par « enfermer ». On désigne par-là, l’enfermement des taureaux aux corrals (cours généralement attenantes aux arènes) dans lesquelles ils seront gardés jusqu’au jour de la corrida. Dans le midi, l’encierro est un lâcher de taureaux sur un parcours clos à l’intérieur du village, dans une rue fermée à ses extrémités par des charrettes ou des barrières, ou sur une place publique dont les accès sont fermés.